Coordonné par l’Université de Strasbourg, Medsol1 favorise la coopération scientifique en énergie solaire, des deux côtés de la Méditerranée. Financé par Erasmus+ pour trois ans, le programme polarise les réussites.
Depuis le lancement de Medsol, 23 étudiants de master ont été accueillis à l’Université de Strasbourg, dans trois laboratoires rattachés à l’École européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM)2. Amorcé en octobre 2016, pour une durée de trois ans, le programme « touche à sa fin, les derniers étudiants stagiaires arrivant en février prochain, pour six mois, comme leurs prédécesseurs », explique Aziz Dinia. Le responsable de la spécialité Matériaux de fonction, nanosciences, au sein de l’ECPM, chercheur à l’Institut de physique et de chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS), est aussi le coordinateur du projet Medsol.
Au total, 128 étudiants de master originaires du Maroc et d’Egypte auront réalisé un stage dans l’une des universités, entreprises ou institutions de recherches européennes partenaires3. Que sont-ils venus y chercher ? « Une expertise, des compétences techniques qui ne sont pas disponibles chez nous, et qu’on pourra ensuite réinvestir et partager », estime Salma Boujmiraz, qui vient de l’Université marocaine Al Akhawayn (lire son témoignage ci-dessous). 32 échanges sont également prévus entre l’Egypte et le Maroc.